Les ferrailleurs – tome 1 : Le Château

Titre : Le Château le-chacc82teau-de-edward-carey
Série : Les Ferrailleurs – tome 1
Auteur : Edward Carey
Edition : Le Livre de Poche
Genre : Fantastique ; Jeunesse ; Steampunk
Nombre de pages : 471

Résumé : Au milieu d’un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, assemblage hétéroclite d’objets trouvés et de bouts d’immeubles prélevés à la capitale, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod, notre jeune héros, a ainsi reçu une bonde universelle – et, pour son malheur, un don singulier : il est capable d’entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux…
Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît ; les murmures des objets se font de plus en plus insistants ; dehors, une terrible tempête menace ; et voici qu’une jeune orpheline se présente à la porte du Château…

Mon avis : Une excellente lecture

Depuis que je suis assidûment les booktubeuses et les blogs littéraires (donc depuis quelques années maintenant), je n’ai plus eu l’occasion d’acheter un roman uniquement pour sa couverture. La raison en est que j’ai forcément déjà vu passer un de ces romans qui m’attirent visuellement en librairie, sur une chaîne ou un blog. Donc, même quand je tombe sur un beau livre qui me semble inconnu, en lisant le résumé, je me rappelle que j’ai déjà entendu parler de ce livre. Mais une fois n’est pas coutume : quand j’ai acheté Le Château j’ignorais tout de ce roman.

Je suis vraiment ravie d’avoir craqué sur cette couverture  parce que j’ai beaucoup aimé cette lecture assez étrange. Le monde créé par Edward Carey est incomparable. Il y règne une atmosphère pesante et lugubre. Un adolescent entend les objets parler, une jeune fille voit ses parents se statufier et tout cela au cœur d’une décharge ayant des allures d’océan déchaîné.

En soit, il ne se passe rien de terriblement palpitant dans ce roman. Il ne s’agit pas d’un livre plein d’actions et de rebondissements. Pourtant je ne me suis pas ennuyée une seule fois. Ce qui tient le lecteur en haleine c’est l’envie de découvrir de nouveaux personnages ou pièces étranges et d’avoir enfin des réponses. Les illustrations réalisées par l’auteur permettent d’ailleurs de s’immerger complètement dans cet univers aussi original que salissant.

J’ai cependant trouvé que la fin était un petit peu longue et j’aurais aimé que la « course-poursuite » soit légèrement raccourcie. Mais la dernières pages sont géniales et promettent un tome 2 vraiment intéressant.

Au niveau du style, j’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur. Il sait manier les accumulations et métaphores, figures de styles collant parfaitement à ce monde de décharge où chaque Ferrayor est sans cesse comparé à son objet de naissance. On y trouve aussi quelques traces de l’absurde au travers de dialogues amusants et des descriptions très visuelles. Littérairement parlement, le texte est donc particulièrement agréable à lire. 

En somme, je vous conseille ce roman si vous êtes un adepte des films de Tim Burton car l’histoire des Ferrailleurs s’en rapproche beaucoup. Si vous aimez découvrir des univers nouveaux, étranges mais fascinants, ce livre vous plaira surement !

Ma Note : 16/20

Romanesquement Vôtre,

Victoire

4 commentaires sur « Les ferrailleurs – tome 1 : Le Château »

  1. J’ai moi aussi trouvé l’univers d’Edward Carey très ressemblant à celui de Burton ! J’ai bien aimé ce premier tome, malgré une première partie un peu longue.. Par contre, j’ai vraiment adoré la suite ! Je l’ai dévorée très très rapidement et j’ai hâte d’avoir le tome 3 entre les mains 😀
    Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à l’avoir apprécié, c’est un livre que l’on a quasiment pas croisé sur la blogosphère depuis la sortie !
    Plein de bisous 🙂

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