La porte des Enfers de Laurent Gaudé

Edition : Babella porte des enfers
Genre : Contemporain, Fantastique
Nombre de pages : 266

Résumé : Au lendemain d’une fusillade à Naples, Matteo voit s’effondrer toute raison d’être : son petit garçon est mort. Nuit après nuit, à bord de son taxi vide, il s’enfonce dans la solitude et parcourt au hasard les rues de la ville. Un soir, dans un minuscule café, il fait la connaissance du patron, Garibaldo, de l’impénitent curé don Mazerotti, et surtout du professeur Provolone, personnage haut en couleur, aussi érudit que sulfureux, qui tient d’étranges discours sur la réalité des Enfers. Et qui prétend qu’on peut y descendre… Ceux qui meurent emmènent dans l’Au-Delà un peu de notre vie, et nous désespérons de la recouvrer, tant pour eux-mêmes que pour apaiser notre douleur. C’est dans la conscience de tous les deuils – les siens, les nôtres – que Laurent Gaudé oppose à la mort un des mythes les plus forts de l’histoire de l’humanité. Solaire et ténébreux, captivant et haletant, La Porte des Enfers nous emporte dans un « voyage » où le temps et le destin sont détournés par la volonté d’arracher un être au néant.

Je n’avais jamais lu de L. Gaudé avant qu’une amie ne m’offre ce roman lors de mon dernier anniversaire. Ce qui est sûr maintenant c’est que je veux continuer de découvrir cet auteur. J’ai beaucoup aimé sa plume. Ses phrases sont courtes mais percutantes et j’ai plusieurs fois eu envie de relever des passages entiers (mais flemme de sortir de mon lit ou de mon canapé pour attraper un stylo ou mon portable… oupsi). Ce mélange de lyrisme et de pragmatisme dans les phrases est assez surprenant et est vraiment bien maîtrisé. Le tout se fond bien dans cette ambiance lugubre et fantastique qui monte crescendo au fur et à mesure du récit. Lire la suite de « La porte des Enfers de Laurent Gaudé »

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C’est une chose étrange à la fin que le monde – Jean d’Ormesson

Editeur : Pocket

C'est une chose étrange à la fin que le monde

Nombre de pages : 261
Genre : Contemporain

Résumé : « Un beau matin de juillet, je me suis demandé d’où nous venions, où nous allions et ce que nous faisions sur cette terre ? Pourquoi y-a-t-il quelque chose au lieu de rien ? « 
Jean d’Ormesson aime les voyages, les bains de mer, les livres, tous les plaisirs de l’existence. Il s’interroge aussi sur le mystère de nos destinées et il esquisse le roman de la vie, de l’Histoire, de l’idée de Dieu. Il nous parle avec simplicité et gaité et il nous propose quelques recettes d’espérances et de bonheur.

Je voulais aujourd’hui vous parler de ce livre, que je ne découvre que parce que son auteur est décédé et connu. J’avoue, avec un peu de honte, que je ne connaissais pas Jean d’Ormesson il y a deux mois. Et je me rends compte aujourd’hui de mon erreur.

Ce livre, il n’y a pas de mot pour le décrire. Soit on y est sensible, soit on y est pas. Mais j’imagine mal un sentiment d’entre-deux. Pour ma part j’ai totalement adhéré. Ce mélange de métaphysique, d’histoire, de spiritualité et de phrases pleines de joies. C’est beau, c’est bon. ça ne se décrit pas, ça ne s’explique pas, ça se tente. Alors, pour vous convaincre d’essayer à votre tour, je vous laisse avec les citations préférées (parmi les 30 relevées !)

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Le nom sur le bout de la langue, Pascal Quignard

Titre : Le nom sur le bout de la langue51N2GV2YBNL.jpg
Auteur : Pascal Quignard
Edition : Folio
Genre : littérature contemporaine
Date de parution : 1993
Nombre de pages : 107

Résumé : Une jeune femme promet à un homme de retenir son nom. Un jour ce nom lui fait soudain défaut. Ce défaut lui brûle les lèvres. Le désespoir la gagne.

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Merci aux ambitieux de s’occuper du monde à ma place, Georges Picard


1540-1Titre :
Merci aux ambitieux de s’occuper du monde à ma place
Auteur : Georges Picard
Editions : José Corti
Genre : littérature contemporaine / essai
Année de parution : 2015
Nombre de pages : 150

Résumé : « Retiré dans un village de la Beauce profonde, le narrateur écrit à un ami qu’il n’a pas revu depuis quinze ans. Dans cette lettre peu conventionnelle, il lui confie ses colères, ses rires et son scepticisme vis-à-vis des valeurs artificielles d’une société où personne n’est jamais content, où chacun veut tout et son contraire, faute de comprendre qu’il n’y a pas de vie idéale, seulement des arrangements. Ce moraliste sans catéchisme aime Baudelaire, Georges Perros, Jean-Claude Pirotte, écrivains qui ont, comme lui, un sentiment mélancolique de l’existence. Son goût pour les idées paradoxales, les apories psychologiques et les traits d’ironie donne à sa lettre le piquant d’un pamphlet et la nonchalance d’un art discret de vivre. » Lire la suite de « Merci aux ambitieux de s’occuper du monde à ma place, Georges Picard »