Edition : Babel
Genre : Contemporain, Fantastique
Nombre de pages : 266
Résumé : Au lendemain d’une fusillade à Naples, Matteo voit s’effondrer toute raison d’être : son petit garçon est mort. Nuit après nuit, à bord de son taxi vide, il s’enfonce dans la solitude et parcourt au hasard les rues de la ville. Un soir, dans un minuscule café, il fait la connaissance du patron, Garibaldo, de l’impénitent curé don Mazerotti, et surtout du professeur Provolone, personnage haut en couleur, aussi érudit que sulfureux, qui tient d’étranges discours sur la réalité des Enfers. Et qui prétend qu’on peut y descendre… Ceux qui meurent emmènent dans l’Au-Delà un peu de notre vie, et nous désespérons de la recouvrer, tant pour eux-mêmes que pour apaiser notre douleur. C’est dans la conscience de tous les deuils – les siens, les nôtres – que Laurent Gaudé oppose à la mort un des mythes les plus forts de l’histoire de l’humanité. Solaire et ténébreux, captivant et haletant, La Porte des Enfers nous emporte dans un « voyage » où le temps et le destin sont détournés par la volonté d’arracher un être au néant.
Je n’avais jamais lu de L. Gaudé avant qu’une amie ne m’offre ce roman lors de mon dernier anniversaire. Ce qui est sûr maintenant c’est que je veux continuer de découvrir cet auteur. J’ai beaucoup aimé sa plume. Ses phrases sont courtes mais percutantes et j’ai plusieurs fois eu envie de relever des passages entiers (mais flemme de sortir de mon lit ou de mon canapé pour attraper un stylo ou mon portable… oupsi). Ce mélange de lyrisme et de pragmatisme dans les phrases est assez surprenant et est vraiment bien maîtrisé. Le tout se fond bien dans cette ambiance lugubre et fantastique qui monte crescendo au fur et à mesure du récit. Lire la suite de « La porte des Enfers de Laurent Gaudé »