Le pays du nuage blanc, Sarah Lark

9782809812367-g-220x342Titre : Le pays du nuage blanc
Auteur : Sarah Lark
Edition : l’Archipel
Genre : fiction historique, romance
Année de parution : 2013
Nombre de page : 643

Résumé : « Eglise anglicane de Christchurch (Nouvelle-Zélande) recherche jeunes femmes honorables pour contracter mariage avec messieurs de notre paroisse bénéficiant tous d’une réputation irréprochable. »

« Londres, 1852. Hélène, préceptrice, décide de répondre à cette annonce et de tenter l’aventure. Sur le bateau qui la mène au Pays du nuage blanc, elle fait la connaissance de Gwyneira, une aristocrate désargentée promise à l’héritier d’un magnat de la laine. Ni l’une ni l’autre ne connaissent leur futur époux. Une nouvelle vie – pleine d’imprévus – commence pour les deux jeunes femmes, qu’une amitié indéfectible lie désormais… »

Mon avis : une lecture captivante

Je rêve de pouvoir voyager dans tellement de pays… alors quand un ami proche me raconte son voyage en Nouvelle-Zélande, je pâlis d’envie. Pour surmonter ma frustration, j’ai donc décidé de partir vers cette destination, avec pour seul bagage mon imagination. C’est ainsi, que Le Pays du nuage blanc de Sarah Lark s’est invité entre mes mains. 

Malgré certaines longueurs – surtout au début du roman, lors de la traversée en bateau – je me suis tout de suite plongée dans l’histoire de ces deux jeunes femmes d’origines très différentes, Hélène et Gwyneira, qui se lient d’amitié. L’intrigue est bien menée, notamment grâce à la présence de nombreux rebondissements.

L’histoire de ces femmes qui partent à l’aventure au XIXe siècle est très attachante. Le lieu où se déroule la majeure partie du récit, la Nouvelle-Zélande, est une terre pleine de promesses où tout – même l’émancipation des femmes – semble possible. Le chemin pour en arriver là est chargé d’obstacles, mais il est vraiment intéressant de voir ces femmes chercher leur indépendance dans un pays en pleine construction.

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Ce qui m’a véritablement époustouflé dans ce roman concerne les descriptions des paysages néozélandais ainsi que du peuple Maori. Je voulais voyager ? J’en ai eu littéralement plein les yeux ! Des montagnes et des flocons, de la verdure et des moutons… en veux-tu ? En voilà ! Néanmoins, j’espère trouver plus de descriptions à propos de ce peuple Maori dans les prochains tomes car je le trouve un peu trop en retrait dans celui-ci.

Outre ces descriptions époustouflantes, ce roman est très réaliste de part une complexification des relations et traits de caractère de chacun. Certes le colon britannique n’est pas forcément toujours bien dépeint, il n’en reste pas moins que l’absence d’une vision trop manichéenne de l’histoire la rend beaucoup plus agréable.

L’immersion dans ce roman historique est d’autant mieux menée que l’auteure aborde de nombreux aspects de cette époque. Les questionnements économiques autour de la gérance – parfois chaotique – d’une grande ferme donnent, par exemple, plus de poids au récit. Le Pays du nuage blanc peut donc être qualifié comme un livre riche et divertissant. J’ai hâte d’en savoir plus sur cette saga familiale.

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Si la romance est bien présente, elle ne constitue pas l’essentiel du roman. La violence, la tristesse ou encore la nostalgie sont très présentes. C’est pourquoi, je n’ai pu m’empêcher de penser au film La Leçon de Piano réalisé par Jane Campion, tout au long de ma lecture.

Ce n’est pas un coup de coeur mais j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire et je pense qu’il peut plaire à beaucoup de monde.

Note : 16/20

Romanesquement vôtre,

Marion

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